Jumeau maléfique du metaverse, le darkverse serait un lieu à l’image du darknet, dont les criminels pourraient se servir pour développer et accroître leurs activités en toute discrétion.
Le metaverse est généralement perçu par les entreprises comme une excellente opportunité commerciale et comme une nouvelle manière de travailler. Cependant, dans un de ses récents rapports de recherche, le prestataire de services de cybersécurité Trend Micro souligne que les cybercriminels pourraient utiliser cette technologie à leurs propres fins.
Alors que les moyens policiers semblent encore souvent insuffisants face aux cybermenaces du Web2, il est difficile d’imaginer qu’ils seront efficaces contre celles du WEB3.
Une “formidable” opportunité pour les cybercriminels qui pourront encore plus se soustraire à la justice.
Par ailleurs, il faut souligner que l’écosystème du WEB3, depuis ses débuts, à été le témoins d’un nombre abyssal d’arnaques, fraudes et autres activités illégales. L’apparition du darkverse s’impose donc, probablement , d’elle-même.
Parmi la liste des menaces potentielles dressées par Trend Micro, il y a l’usurpation d’identité ou encore le blanchiment d’argent. L’entreprise à aussi évoqué d’éventuels problèmes liés à la diffusion de fake news.
« Le metaverse est une nouvelle vision de la haute technologie qui représente plusieurs milliards de dollars. Il définira la prochaine ère d’ internet. Bien que nous ne sachions pas exactement comment il se dessine, nous devons déjà commencer à réfléchir à la manière dont il pourrait être instrumentalisé par les auteurs de menaces et à la façon dont nous pourrons nous en protéger de manière significatives », commente Udo Schneider, responsable de la sécurité IoT en Europe chez Trend Micro.
Néanmoins, bien que ces menaces de darkverse demeurent réelles et sérieuses, il faut souligner que la blockchain pourrait être en mesure d’y fournir une réponse presque naturellement. En effet, la grande différence entre le web2 et le web3 c’est la décentralisation. Pour rappel, la décentralisation est un concept, un idéal, vers lequel tend le web3. Son principe est de faire en sorte que la gouvernance ne repose pas dans les mains d’un seul comme c’est le cas actuellement.
Le Web3 repose sur une gérance faite par ses propres utilisateurs grâce à la blockchain qui permet une meilleure transparence des données tout en restant privées. C’est cette transparence des données, par exemple, qui pourrait bien prévenir un certain nombre de menaces que l’on connaît actuellement avec le web2.
De plus, l’innovation étant au cœur de l’ADN du web3, il va sans dire que des solutions de sécurité pourraient être apportées avant même l’apparition effective du Darkverse.